A Paris, même pour une andouillette et un Mont Blanc,
l’histoire vous frôle quand le serveur en « rondin » (gilet noir) et grand tablier, note la commande sur la nappe
en papier du Bouillon Chartier, sous ses colonnades art nouveau.« Félicie » chantée par Fernandel permet de
patienter quand on téléphone
au restaurant rue du Faubourg-Montmartre :
« Afin d'séduire la petite chatte,
je l'emmenai dîner
chez Chartier,
comme elle est fine et délicate,
elle prit un pied d'cochon grillé... »
Il fallait ça après « Le Musée de la vie
romantique » à l’intitulé prometteur
mais où l’artiste invitée ne nous a
pas enthousiasmés. Les encres de Françoise Pétrovitch auraient mieux convenu
comme illustrations dans un livre. Ici leur grand format les affadit surtout
lorsqu’il s’agit de portraits, alors que ses paysages pas vraiment originaux
sont agréables.Nous passons du quartier de « La nouvelle
Athènes » à Montparnasse
où l’atelier musée de Bourdelle a lui aussi un
charme insoupçonné depuis la rue.Dans les travaux monumentaux puissants et harmonieux de
l’élève de Rodin n’apparaissent pas les vibrations de son maître.
Oui pour la citation. "Sans l'adresse de la main, le sentiment le plus vif est paralysé". Dommage que nous, les modernes, soyons dans l'ensemble assis sur nos mains qui portent des gants.
RépondreSupprimer"Bouillon Chartier" : je retiendrai si jamais je remets les pieds dans la capitale.