Le trimestriel de Fottorino
en changeant de présentation s’attache moins à la géographie des
diversités de la France qu’à rassembler les matériaux constituant nos passions.
Cette fois 75 pages sont consacrées au train avec historique
et expertises, étymologie et références culturelles, cartes de Le Bras, les
lignes qui font rêver, les utopies ferroviaires et les tendances d’aujourd’hui
avec un reportage entre Austerlitz et Collioure depuis un wagon de nuit et dans
quatre trains arrivant à l’heure - c’est dire l’originalité - pour relier
Lyon à Bordeaux sans passer par Paris, réussi !
La conversation avec Kad Mérad dispensera de regretter la
raréfaction des magazines dans les salles d’attente, mais quel plaisir de
retrouver Guillaume Long toujours autour d’une table. https://blog-de-guy.blogspot.com/2019/01/a-boire-et-manger-guillaume-long-sonia.html
La qualité des rédacteurs est toujours aussi
délicieuse : Philippe Jaenada, Claudel, Delerm alors que
le récit par Mazarine Pingeot de ses vacances de Parisienne privilégiée à
Hossegor, Gordes et en Auvergne m’accroche moins.
Le rappel de saccages dans la forêt ariégeoise avec coupes
rases et vols de bois vient s’ajouter à l’inhumanité des incendiaires de cet été.
Le portfolio original rend compte du travail de sept artistes (Baudouin,
Rabaté, Davodeau…) décorant une grotte dans le Quercy à la façon des ancêtres
préhistoriques .
Plutôt
que des aperçus furtifs en différents lieux, nous nous sommes invités à un
séjour en pays basque, territoire au caractère affirmé, face à une
spéculation immobilière problématique où s’expriment des opinions
régionalistes aux accents nationalistes discutables.
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