mardi 6 juin 2023

Suzette ou le grand amour. Fabien Toulmié.

Agréable comme une chanson romantique, ces 366 pages ont le goût des oursins, du pesto, que les deux femmes complices nous font partager avec une limpidité tant dans le scénario que dans les dessins élémentaires aux couleurs de l’été.
Bien sûr Francesco est italien, l’amour de jeunesse que Suzette à l’instigation de sa petite fille va essayer de retrouver après le décès de son mari.
Et danser à nouveau. 
«  voglio solo rimanere cosi per sempre »
« Je n’ai qu’une envie, rester pour toujours comme ça. » 
Ici, les générations ne sont pas en conflit : Mamoun si timide apprend la franchise avec Noémie qui s’installe avec son Hugo, elle la conseille astucieusement aussi. 
« … les hommes commencent leur vie en étant rebelles et deviennent plus sages avec l'âge. Alors que les femmes démarrent dans la vie en étant sages et deviennent rebelles. » 
Il faut prendre des précautions pour qualifier cette production de « gentille bluette » afin de préciser qu’il n’y a pas de mièvrerie, mais de la douceur, de la finesse dans des dialogues réussis et une heureuse description du quotidien. 
« L'amour ce n'est pas simplement une histoire d'attraction. C'est surtout une question d'engagement. Jusqu'à quel niveau est-on prêt à s'engager pour préserver son couple ? » John Gottman

1 commentaire:

  1. Ça a l'air très bien...de la douceur sans la mièvrerie, quel bonheur, et que le quotidien puisse être décrit heureusement, oui. Antidote à la déprime sociale ?

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