Agréable comme une chanson romantique, ces 366 pages ont le
goût des oursins, du pesto, que les deux femmes complices nous font partager
avec une limpidité tant dans le scénario que dans les dessins élémentaires aux
couleurs de l’été.
Bien sûr Francesco est italien, l’amour de jeunesse que
Suzette à l’instigation de sa petite fille va essayer de retrouver après le
décès de son mari.
Et danser à nouveau.
« voglio solo
rimanere cosi per sempre »
« Je n’ai qu’une
envie, rester pour toujours comme ça. »
Ici, les générations ne sont pas en conflit : Mamoun si
timide apprend la franchise avec Noémie qui s’installe avec son Hugo, elle la
conseille astucieusement aussi.
« … les hommes
commencent leur vie en étant rebelles et deviennent plus sages avec l'âge.
Alors que les femmes démarrent dans la vie en étant sages et deviennent
rebelles. »
Il faut prendre des précautions pour qualifier cette
production de « gentille bluette » afin de préciser qu’il n’y a pas
de mièvrerie, mais de la douceur, de la finesse dans des dialogues réussis et
une heureuse description du quotidien.
« L'amour ce
n'est pas simplement une histoire d'attraction. C'est surtout une question
d'engagement. Jusqu'à quel niveau est-on prêt à s'engager pour préserver son
couple ? » John Gottman
Ça a l'air très bien...de la douceur sans la mièvrerie, quel bonheur, et que le quotidien puisse être décrit heureusement, oui. Antidote à la déprime sociale ?
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