Comme ci comme ça, moite/moite pour ce film en milieu
militaire où pendant la première partie le rouge de la latérite est le seul
indice d’une localisation à Madagascar et devient en conclusion la coloration
d’une décolonisation arrivant en 1972 dix ans après sa proclamation.
Loin de « Coup de torchon » vraiment moite
nous pouvons regretter aussi la puissance subtile de Gaël
Faye
cependant des séquences sous leur aspect anodin laissent
percevoir une inquiétude; l’innocence va se perdre, fatalement.
Le tendre récit à hauteur d’un enfant amateur de Fantômette
disparaît quand les autochtones fantomatiques s’émancipent au moment des
prolongations qui nous ont menés à près de deux heures de projection, Napoléon
d’Abel Gance on the beach, compris.
Décidément,
touristes, fils de parachutistes, nous ne sommes plus les bienvenus à la
descente de gros porteurs dans les îles aux plages magnifiques.
"Nous ne sommes plus les bienvenus". Je pense que ça dépend de qui on est. Je ne sais pas si le tourisme a le vent en poupe.
RépondreSupprimerMais, en rétrospective, j'ai vraiment fait très peu de total tourisme dans mes voyages... j'avais toujours des gens, DES PERSONNES à aller voir dans les lieux pour lesquels je me suis envolé. Ça change tout...