Je n’irai pas plus loin que ce premier volume « La
ville jaune » qui ne m’a pas amené à de meilleurs sentiments vis-à-vis de
la science-fiction.
Certes une ambiance spatiale est créé où les jeunes filles
filiformes aux seins rebondis ont parfois des oreilles animales et longue queue
mais les couleurs froides, l’inflation de mots absolus, ne contribuent pas à faire
apprécier un message vaguement humaniste.
Dieu est mort depuis longtemps dans nos contrées occidentales
mais les substituts même bien dessinés n’ont pas fait de progrès depuis le manichéisme
et les divinités usant pourtant d’effets spéciaux nous laissent de marbre.
Pourtant peu familier du genre, j’ai l’impression de
retrouver toujours les mêmes stéréotypes avec poupée qui se met à penser sur
fond de critique conventionnelle de la religion et de la société du spectacle.
Le scénario insipide n’est même pas réveillé par les couleurs métalliques qui
inondent les 45 pages éteignant toute prétention érotique ou esthétique.
Ah, mais Guy, tu ne t'es pas aperçu que la Raison, chaude ou froide, ne fait pas bon ménage avec l'érotisme, et même l'amour... d'autres choses que la Raison ?? Tss tss. La Raison est une passion solitaire.
RépondreSupprimerPour le "Dieu est mort", tu sais déjà ce que j'en pense depuis le temps, donc, je n'irai pas plus loin, sauf à dire qu'on a... "les dieux" ? qu'on PEUT, et que la place ne reste jamais vide très longtemps car elle fait un appel d'air faramineux.