mardi 13 juin 2023

Sky.doll. Barbucci. Canepa.

Je n’irai pas plus loin que ce premier volume «  La ville jaune » qui ne m’a pas amené à de meilleurs sentiments vis-à-vis de la science-fiction.
Certes une ambiance spatiale est créé où les jeunes filles filiformes aux seins rebondis ont parfois des oreilles animales et longue queue mais les couleurs froides, l’inflation de mots absolus, ne contribuent pas à faire apprécier un message vaguement humaniste.
Dieu est mort depuis longtemps dans nos contrées occidentales mais les substituts même bien dessinés n’ont pas fait de progrès depuis le manichéisme et les divinités usant pourtant d’effets spéciaux nous laissent de marbre.
Pourtant peu familier du genre, j’ai l’impression de retrouver toujours les mêmes stéréotypes avec poupée qui se met à penser sur fond de critique conventionnelle de la religion et de la société du spectacle. Le scénario insipide n’est même pas réveillé par les couleurs métalliques qui inondent les 45 pages éteignant toute prétention érotique ou esthétique. 

1 commentaire:

  1. Ah, mais Guy, tu ne t'es pas aperçu que la Raison, chaude ou froide, ne fait pas bon ménage avec l'érotisme, et même l'amour... d'autres choses que la Raison ?? Tss tss. La Raison est une passion solitaire.
    Pour le "Dieu est mort", tu sais déjà ce que j'en pense depuis le temps, donc, je n'irai pas plus loin, sauf à dire qu'on a... "les dieux" ? qu'on PEUT, et que la place ne reste jamais vide très longtemps car elle fait un appel d'air faramineux.

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