Alors que le film précédent de Bedos ramenait au passé, le cadre azuréen
du dernier film a des airs dépassés en référence à des films où
s’enchantaient alors les spectateurs au bord des piscines des riches
Ce milieu là ne fait plus rêver, mais les solitudes
bling-bling donnent des opportunités au scénario où celles et ceux qui
manipulent sont manipulés à la frontière entre
comédie et tragédie, nostalgie et présent, création littéraire et réalité.
Les acteurs jouent et surtout quand ils jouent faux sont
excellents : Pierre Niney en gigolo auprès de la diva Adjani est complice
de la belle pute Marine Vacth, qui embobine François Cluzet dont la femme
Emmanuelle Devos est la seule un peu digne dans ce nid d’intrigants.
Laura Morante n’est pas pour rien dans le déroulement des
affaires alors que Charles Berling se contente d’observer ce monde où femmes et
hommes sont veules, vengeurs et malheureux.
Le film est long mais ce sont les scènes qui prennent leur
temps qui sont les plus réussies, alors que la comédie en imposant ses rythmes
tend parfois à la caricature et éloigne l’empathie que l’on pourrait ressentir
pour ces pathétiques marionnettes.
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