J’ai mis du temps à venir à bout de ces 200 pages au
graphisme tout en volutes noires parfaitement adapté à son gothique sujet.
Bien
peu familier du genre fantastique horrifique, j’ai retrouvé, sans beaucoup de
surprises, tous les stéréotypes accolés au prince des Carpates : pieu,
ail, loups, ruines, canines, et belles exsangues…
La rationalité fin du XIX° s’affronte à l’incroyable énergie
du monstre contre lequel l’eau bénite et le crucifix restent les meilleurs
remèdes.
De maléfiques personnages sévissant en ce moment n’incitent
guère à persister dans ce genre de fiction bien qu’un découpage virtuose mette
en valeur le roman de Bram Stoker paru en 1897.
« Personne n’a besoin de savoir ce qui s’est passé… Nous allons
faire disparaître de la surface du monde une des pires formes que peut prendre
le mal ! Nul n’aura à ajouter à nos propos, puisque jamais nous n’en
parlerons !... »
Rien à dire sur le texte qui doit être un classique du genre maintenant, mais les illustrations ? sont fines, avec un graphisme qui me semble sortir de la norme.
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