Les dithyrambes avec entre autres : « une pépite »
pour les Inrocks, figurant sur l’affiche aux couleurs flashy seraient peut être
à prendre au second degré, comme si le dynamisme du "éros" principal n’était
pas essentiellement toxique.
Même si j’essaye de ne pas confondre personnage et
film, il s’agit d’obscénité, non parce que le mot « pornographique »
éborgnerait quelque puritain regard, mais l’ancien acteur porno revenu chez son
ex et sa mère va repartir avec une jeune fille qu’il destine à cette industrie. Quelques diminutifs très chewing-gums n’amoindrissent pas l’âpre réalité, avec raffineries texanes
en fond d’écran et pas un rond.
« Red Rocket » signifie un sexe (de
chien) en érection et c’est bien de chienne de vie dont il s’agit, à tirer des
coups à coup de Viagra, de joints roulés dans du papier aux couleurs de l’Amérique,
alors que dans les télés toujours allumées parviennent les échos d’un Trump en
campagne.
Il y a bien longtemps que le terme « rêve américain » a
disparu même quand il s’agirait de son envers venu sur les claviers formatés alors
que bien d’autres auteurs ont parlé de ces zones déglinguées avec un once de
tendresse de plus
A voir.
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