Une personne est morte, non plus au moment de Thanksgiving
comme lors de la précédente livraison, mais à Pâques lors d’une séance d’exorcisme.
« Tout grince
quand on a peur » Erasme
La dimension fantastique plutôt métaphorique n’envahit pas
toute l’enquête où la solution arrive sans que la multiplication des pistes participant au plaisir de la lecture ne brouille sa limpidité.
« N’allez pas
dans les bois au printemps. Il ne faut pas se trouver entre une mère et son
petit »
Il s’agit d’une ourse, mais comme dans tout bon polar chaque
phrase peut être un indice, et les occasions foisonnent :
« Il faut que le
papillon se débatte pour sortir du cocon. Cela développe ses ailes et ses
muscles. C’est le combat qui le sauve. Sinon, il est paralysé. Si tu aides un
paon de nuit, tu le tues »
Les réflexions psychologiques sont aussi riches que dans un
manuel de développement personnel, mais avec plus de suspens, ainsi les nuances
existant entre amour et attachement, pitié et compassion, indifférence et
sérénité regroupées sous le terme de « proche ennemi » peuvent être
à prendre en compte au-delà de la résolution d’une énigme perturbée
cette fois par des traitrises au sein de l’équipe d’enquêteurs.
« Mais hélas !
qu'il est amer de ne voir le bonheur que par les yeux d'autrui ! »
La nature est toujours aussi belle et la nourriture
savoureuse.
Ça a l'air bien. Savoureux. On dirait qu'on y mange mieux que dans nos restaurants à l'heure actuelle...
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