Nous
quittons Colmar vers 8h30, sous un beau temps qui ne tient pas et s’ennuage https://blog-de-guy.blogspot.com/2022/02/rouffach-neuf-brisach.html Notre
programme aujourd’hui tourne autour des villages réputés de la route des
vins.
- KAYSERSBERG, la patrie du Docteur
Albert Schweitzer est notre première étape. Nous déposons la voiture au
parking extérieur place des
« Malgré nous » ; cette appellation particulière désigne tous
les Alsaciens enrôlés sans leur acquiescement dans les armées allemandes lors
de la seconde guerre mondiale, une manière de rappeler leur engagement forcé du mauvais côté. Habituellement envahi de touristes, ce gros village
médiéval s’éveille en douceur, sauf au marché place Gouraud où les
chalands apostrophent les clients potentiels.Nous arpentons ensuite la rue descendante
bordée de maisons à colombages jusqu’au pont. Là, la voie dévie
sur la droite et se prolonge, nous menant vers la très belle église Sainte
Croix de style roman. A l’intérieur, un superbe jubé en crucifixion et un très
beau retable doré nécessitant tout l’emplacement du chœur, établissent la richesse de la communauté de Kaysersberg. Durant
toute notre flânerie dans le bourg, nous
levons sans cesse le nez pour voir les belles et rutilantes enseignes métalliques
de Winstubs, de boutiques ou d’hôtels. A hauteur d’yeux, les vitrines des
magasins étalent d’appétissants produits, des kouglofs, des assiettes
d’écureuil, des pains d’épices, des saucisses, toutes les spécialités locales
d’un pays qui aime la bouffe.
- Nous
enchainons notre visite des villages avec RIQUEWIHR.
De nombreuses traces et vestiges du
moyen âge survivent dans les fortifications,
la tour des voleurs, ou encore les maisons avec leurs fenêtres à meneaux.
Les
façades offrent une grande variété dans le choix des couleurs fraiches des
crépis, notamment dans la rue principale où abondent les boutiques de souvenirs et de gourmandises
charcutières ou boulangères.
- Nous ne
nous éternisons pas et nous nous rendons à RIBEAUVILLÉ pour notre halte repas. Nous mangeons tôt
dans le restaurant « la ville de Nancy » avec quelques
hésitations quant à l’option terrasse car le tonnerre et le ciel anthracite
nous inciteraient à la prudence. La météo nous épargne néanmoins le temps de déguster une soupe froide et une
cuisse de canard aux pleurotes et pommes de terre, de même nous évitons les gouttes
lors de la traversée de la bourgade dont les caractéristiques architecturales
et patrimoniales ressemblent à celles des villages précédents.
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