Il était vraiment dans l’ordre des choses qu’une bande
dessinée rende hommage au scénariste de
tant d’histoires dont les personnages sont passés à la postérité :
Iznogoud, Oumpah-Pah,
Prudence Petitpas, Le Petit Nicolas,
Lucky Luke qui a survécu à la disparition des auteurs,
comme Astérix
Le succès venu après des années difficiles de Buenos Aires
en passant par New York a entrainé des critiques dont celle de chauvinisme et
de racisme qui ne pouvaient qu’affecter celui dont un des membres la famille disait avant de finir à
Auschwitz :
« Les nazis je
les possède, car je suis à la fois juif et franc-maçon : ils ne pourront
pas me tuer deux fois. »
Il faut 382 pages à la dessinatrice Catel plutôt encline à
mettre les femmes en valeur
pour
retracer le destin de celui dont elle inclut des dessins qui valent surtout
pour les caricatures sous le titre « Naissance d’un gaulois ».
Les
dialogues qu'elle mène avec Anne Goscinny enrichissent le propos en évoquant leur
amitié et les épreuves traversées pour surmonter un deuil précoce.
René,
paresseux contrarié, très tôt déterminé à faire de l’humour sa profession, a
beaucoup travaillé en duo et fait émerger bien des talents. Il a ravi des
millions de lecteurs. Les sourires qui accompagnent sa vie romanesque lui en
ont fait surmonter les difficultés.
Ils alimentent chez le lecteur une version
optimiste de la vie. Vital en ces temps fatigués.
Merci pour tes recommandations. Je pourrais... à cet âge tardif, me mettre à la BD que j'ai désertée jusque maintenant. On n'est jamais trop vieux pour changer de cap, et apprendre de nouveaux tours.
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