L'entreprise Michelin s’est implantée sur le site industriel de Cataroux dans un ancien atelier de filature construit
au début du XX°. Il voisine le stade Marcel Michelin. Il est à peine 10h, nous
achetons nos billets dans les 1ers visiteurs (19 € pour deux), confrontés à une clim exagérée. Le musée se déploie sur 2 étages : il propose une
multitude d’informations.
L’exposition commence en montrant les avancées
techniques apportées par l’entreprise Michelin, toujours en relation avec des
épreuves sportives : c’est le cas
pour la course cycliste Paris-Brest (nom donné en son honneur à un
gâteau) pendant laquelle le vainqueur
équipé de pneus à air, put profiter de crevaisons de ses concurrents pour prendre un bain et boire
du champagne.
Outre le vélo, les frères Michelin s’intéressent
toujours aux nouveaux moyens de locomotion.
Fiacre, voiture, voiture de course,
moto, bicyclette mais aussi train (les Michelines), tram, et avion depuis sa
création, ainsi qu’engins agricoles ou de gros œuvres, tous bénéficient de
leurs recherches. Ils dirigent leur firme de façon paternaliste et se chargent d’instruire, soigner
proposant des sanatoriums à leurs ouvriers
malades et transformant l’usine en
hôpital en 14-18. Ils favorisent et encouragent les pratiques sportives telles
le rugby ou l’athlétisme.
Le musée explique bien sûr l’évolution du choix des matériaux
et les différentes étapes des techniques de fabrication.Pour promouvoir les produits, des pubs vantaient leurs avantages ; je retiendrai la comparaison d’un tram à pneu plein à Paris
avec un camion rempli de porcs équipé de pneus Michelin, insinuant par-là que
les porcs étaient mieux traités que les Parisiens….
Un grand nombre de cartes routières, des signalisations
éditées par la maison et de guides verts nous rappellent l’importance du
tourisme dans la réussite de l’entreprise clermontoise. Enfin, des vidéos informent sur la participation de
Michelin à la croisière noire africaine
et à la croisière jaune asiatique dont les véhicules de la caravane utilisaient
des pneus à l’avant et des chenilles à l’arrière.Nous sortons du glacial musée après une photo prise en
compagnie d’un Bibendum virtuel récupérable sur nos mails.
Une preuve qu'il y eut une époque où l'industrie française pouvait largement rivaliser avec l'industrie américaine en terme de qualité, me semble-t-il.
RépondreSupprimerMaintenant qu'il y a une pression... mondiale ? pour détruire toute industrie qui pourrait faire sérieusement concurrence aux industries américaines, je me fais du souci pour ce qui a pu faire notre fierté par le passé.
Reste-t-il quelque chose de Michelin à Clermont Ferrand en dehors du musée ? A quelle ampleur ?
Oui, Michelin est une entreprise en bonne santé.
RépondreSupprimerHourrah !!!
RépondreSupprimerQuand on songe que les moteurs diésel étaient une des fines fleurs de l'industrie française...
Gardons espoir que nos compatriotes... se réveillent à un moment ou un autre.
je n'ai jamais bien compris pourquoi on demandait aux automobilistes de faire attention aux enfants (je sais bien que parfois ils rayent les carrosseries, mais quand même...)
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