Y a-t-il meilleur accompagnement pour emprunter la vallée du Rhône avec mes
petits gônes en direction des Cévennes que « Nationale 7 » ?
« Route des
vacances
Qui traverse la Bourgogne et la Provence
Qui fait d'Paris un p'tit faubourg d'Valence
Et la banlieue d'Saint-Paul de Vence
Le ciel d'été
Remplit nos cœurs de sa lucidité
Chasse les aigreurs et les acidités
Qui font l'malheur des grandes cités
Tout excitées »
Qui traverse la Bourgogne et la Provence
Qui fait d'Paris un p'tit faubourg d'Valence
Et la banlieue d'Saint-Paul de Vence
Le ciel d'été
Remplit nos cœurs de sa lucidité
Chasse les aigreurs et les acidités
Qui font l'malheur des grandes cités
Tout excitées »
Liberté, optimisme, la France est douce et la musique gambade,
notre cœur sautille.
quand «
J’aime le music-hall » revient en mémoire auquel s’ajoute le souvenir
de l’émission de Jean Christophe Averty dont c’était le générique, un sourire
se dessine sans craindre de reconnaître tant de gentillesse confraternelle.
Brassens l’aimait.
« On dira tout
c'qu'on peut en dire
Mais ça restera toujours toujours l'école
Où l'on apprend à mieux voir,
Entendre, applaudir, à s'émouvoir
En s'fendant de larmes ou de rire.
Voilà pourquoi, la, do, mi, sol,
J'aim'rai toujours le music-hall
J'aim'rai toujours, toujours, toujours,
Toujours, toujours, le music-hall. »
Mais ça restera toujours toujours l'école
Où l'on apprend à mieux voir,
Entendre, applaudir, à s'émouvoir
En s'fendant de larmes ou de rire.
Voilà pourquoi, la, do, mi, sol,
J'aim'rai toujours le music-hall
J'aim'rai toujours, toujours, toujours,
Toujours, toujours, le music-hall. »
« Je
chante », le plus enjoué des refrains, est prononcé par un fantôme qu’une
ficelle a suffi à pendre :
« Non, ficelle,
Tu m'as sauvé de la vie,
Ficelle,
Sois donc bénie
Car, grâce à toi j'ai rendu l'esprit,
Je me suis pendu cette nuit... et depuis...
Je chante !
Je chante soir et matin,
Je chante
Sur les chemins,
Je hante les fermes et les châteaux »
Tu m'as sauvé de la vie,
Ficelle,
Sois donc bénie
Car, grâce à toi j'ai rendu l'esprit,
Je me suis pendu cette nuit... et depuis...
Je chante !
Je chante soir et matin,
Je chante
Sur les chemins,
Je hante les fermes et les châteaux »
L’imagination amplifie nos vies :
« Où sont-ils donc tous ces pays
Dont on nous parle dans les chansons
Ils sont ailleurs bien loin d'ici
Nuits tropicales, clairs horizons.
Soleil de feu sur la mer Rouge
Palmiers géants de l'Hindoustan.
Technicolor mon cœur qui bouge
Voudrait connaître tous les printemps. »
Dont on nous parle dans les chansons
Ils sont ailleurs bien loin d'ici
Nuits tropicales, clairs horizons.
Soleil de feu sur la mer Rouge
Palmiers géants de l'Hindoustan.
Technicolor mon cœur qui bouge
Voudrait connaître tous les printemps. »
« Mon vieil
Atlantique » est déchirant mais les souvenirs ressuscitent:
« Mais pourtant
ne crois pas
Que sitôt tu m'oublieras
Je resterai dans ton cœur
Encor quelques heures »
Que sitôt tu m'oublieras
Je resterai dans ton cœur
Encor quelques heures »
Et tant que jouera « Le
piano de la plage », la barbarie ne passera pas, la subtilité sera
notre compagne, et l’éternité à notre portée :
« Le vieux piano
d'la plage ne joue qu'en fa qu'en fatigué
Le vieux piano d'la plage possède un la qui n'est pas gai
Un si cassé qui se désole
Un mi fané qui le console
Un do brûlé par le grand soleil du mois de juillet
Mais quand il joue pour moi les airs anciens que je préfère
Un frisson d'autrefois
M'emporte alors dans l'atmosphère
D'un grand bonheur dans une petite chambre
Mon joli cœur du mois de septembre
Je pense encore encore à toi
Do mi si la
Le vieux piano d'la plage ne joue qu'en sol en solitude
Le vieux piano d'la plage a des clients dont l'habitude
Est de danser sam'di dimanche
Les autres jours seul sur les planches
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin…
C'est alors que je sors tout courbatu
De ma cachette
Et que soudain dehors tremblant, ému,
D'vant lui j' m'arrête
Et c'est inouï tout c'que j'retrouve
Comme cette musique jolie m'éprouve
Me fait du mal me fait du bien
Je n'en sais trop rien
Adieu, adieu piano tu sais combien peuvent être cruelles
Ces notes que tu joues faux mais dans mon cœur ouvrant ses ailes
S'éveille alors la douce rengaine
D'mon heureux sort ou de mes peines
Lorsque tu tapes, tapes, toute la s'maine mais le samedi
Quand les jeunesses débarquent
Tu sais alors brigand d'la plage
Que ton souv'nir les marque
Et qu'un beau soir passé l'bel âge
Un autre que moi devant la piste s'arrêt'ra là et sera triste
En écoutant le cœur battant
L'air de ses vingt ans »
Le vieux piano d'la plage possède un la qui n'est pas gai
Un si cassé qui se désole
Un mi fané qui le console
Un do brûlé par le grand soleil du mois de juillet
Mais quand il joue pour moi les airs anciens que je préfère
Un frisson d'autrefois
M'emporte alors dans l'atmosphère
D'un grand bonheur dans une petite chambre
Mon joli cœur du mois de septembre
Je pense encore encore à toi
Do mi si la
Le vieux piano d'la plage ne joue qu'en sol en solitude
Le vieux piano d'la plage a des clients dont l'habitude
Est de danser sam'di dimanche
Les autres jours seul sur les planches
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin…
C'est alors que je sors tout courbatu
De ma cachette
Et que soudain dehors tremblant, ému,
D'vant lui j' m'arrête
Et c'est inouï tout c'que j'retrouve
Comme cette musique jolie m'éprouve
Me fait du mal me fait du bien
Je n'en sais trop rien
Adieu, adieu piano tu sais combien peuvent être cruelles
Ces notes que tu joues faux mais dans mon cœur ouvrant ses ailes
S'éveille alors la douce rengaine
D'mon heureux sort ou de mes peines
Lorsque tu tapes, tapes, toute la s'maine mais le samedi
Quand les jeunesses débarquent
Tu sais alors brigand d'la plage
Que ton souv'nir les marque
Et qu'un beau soir passé l'bel âge
Un autre que moi devant la piste s'arrêt'ra là et sera triste
En écoutant le cœur battant
L'air de ses vingt ans »
comme on disait à l'école, de mon temps:
RépondreSupprimerSophie démarrait,
Charles traînait,
Pierre freinait...