Rivalité entre deux policiers interprétés par Auteuil et
Depardieu tourné par un ancien de la maison à l’adresse célèbre dont deux
motards dévissent la plaque pour honorer un de leur confrère : confort
assuré. Fraternité coups bas et ceux de la
hiérarchie. Rien de tel qu’un film dans ce milieu pour être dans le noir de
destins, au bord du gouffre quand la mort rôde et rend plus intense une vie
imbibée d’alcool et de cigarettes.L’atmosphère est crédible malgré quelques invraisemblances
de scénario.
Carbone. Olivier
Marchal. 2017.
Depardieu est de la partie avec Benoît Magimel dans le rôle
principal. Chef d’une entreprise en faillite, il se lance dans une fraude à la
TVA concernant la taxe carbone mais le flambeur dont on sait la fin tragique et
bavarde dès l’ouverture ne réussira pas. Cette issue connue rend pathétique la
réussite éphémère de l’arnaque et permet un panorama coloré de petits et gros
bras de la truande.
Meurtre au soleil. Guy Hamilton. 1982.
Dans une île de Méditerranée où les riches confinés sont
choyés, un crime est commis.
Tous ont des raisons d’avoir étranglé l’insupportable, les
rivalités étant exacerbées par la promiscuité, mais chacun a un alibi. Hercule
Poirot de chez Agatha Christie va
évidemment démêler habilement l’histoire. Il s’agit d’un «
whodunit » autrement dit un roman à énigme. Les intrigues de la romancière
anglaise et du détective belge traduits à l’écran se déroulent souvent dans une
atmosphère artificielle propice sans doute au jeu des déductions : les
costumes sont particulièrement soignés et les chapeaux remarquables. Ustinov se
délecte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire