Le chemin de halage emprunté
le long de l’Isère depuis le parc Paul Mistral jusqu’à celui de l’île d’Amour à
Meylan ne compte bien sûr aucun dénivelé.
Nous côtoyons le fleuve puissant
et c’est encore mieux quand la voie piétonne se distingue de la piste cyclable
très fréquentée par les étudiants du campus voisin. Pour le pique-nique dans le
parc public qui n’est quand même pas « le Central Parc grenoblois »
comme le disent certains, on peut prévoir des brochettes, c’est l’endroit où
les barbecues sont aussi nombreux certains jours que les variétés d’arbres ou
les possibilités d’activités (parcours de santé, baseball, bicross…)
En partant du centre aéré des Scilles du Néron, à Quaix-en-Charteuse en direction du col
de Clémencière on parcourt sept kilomètres par des sentiers ombragés serpentant
entre champs et forêt. Depuis les vestiges d’un château envahis par les arbres on
peut apercevoir le « Château de Vence » du XVII° siècle appartenant
au CHU de Grenoble que Lesdiguières destinait à sa maîtresse Marie Vignon, et le
« Château d’Herculais » ancienne maison forte flanquée de deux tours et
quelques hameaux dispersés car l’alimentation en eau était un problème sur les
flancs du massif surnommé pourtant « le pot de chambre du Dauphiné ».La vue sur la vallée et le Nord de Grenoble est magnifique.
A 35 km,
la station climatique de Villard de Lans
qui peut mettre 20 000 lits à la disposition des touristes, offre de
charmants parcours de promenade.
Celui du Pont de
l’amour en bordure du bourg qui compte 4 000 habitants se boucle en
une heure et demie. Parfaitement balisé, il a tous les atouts d’une promenade familiale
se déroulant comme en un grand parc où alternent champs et forêt, par
des sentiers confortables menant à des points de vue variés.
Après une
balade plus longue sur le sentier qui mène de Villard à Corrençon, longeant un
moment le golf, les marcheurs apprécieront les viandes cuites au feu de bois de
l’auberge du Clariant située à une
demi heure du parking qui reçoit les adeptes de « l'espace biathlon ski roue du Vercors ». En revenant
par « La fleur du roy », bornage qui marquait la limite entre Nord et
Sud, entre la juridiction des comtes de Sassenage et celle de l’Evêque de Die
qui s’affrontèrent lors d’une bataille en 1410, un panneau explicatif rappelle
un épisode historique en des lieux riches de souvenirs.
J'avais déjà publié un article avec trois autres promenades autour de Grenoble
Merci beaucoup, Guy. Je note tout ça avec grand intérêt.
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