A voir les premières images aux couleurs acidulées et la
chronique qui s’annonce d’un été 67, il faut arriver au bout des 167 pages pour
comprendre la qualification de cet été et
le regard inquiétant tenant la moitié de la couverture flottant au dessus de
jeunes gens cigarette au bec et veste à l’épaule croisant une élégante
demoiselle.
Dessins pop pour une histoire de flirt gentiment
psychédélique sur fond de guerre froide qui de mystères dévoilés en
rebondissements se conclut dans l’horreur quand les masques sont tombés.
Roman d'initiation et d’espionnage où se mélangent les
genres sous un graphisme qui en met plein la vue au service d’un scénario
surprenant. La politesse va aussi avec des manières expéditives, piscine et
grenier, amour et colères : le temps a passé et Kennedy a été assassiné.
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