Pas d’orage cette nuit et retour du beau temps; le soleil
filtre entre les volets en bois plein. Guy profite de notre visite au Super
marché pour photographier les vignes hautes sur pieds sous lesquelles on
pourrait se promener.
Vers les 15h, nous affrontons la chaleur direction VERONE. Les 7 km sont vite avalés. A la
station essence, le paiement est inhabituel par machine robotique commune à
toutes les pompes. Nous débarquons nos comparses près du Ponte Piera et
cherchons un parcmètre un peu moins cher que 3 € l’heure. Juste à l’arrière, 200 m en retrait nous
trouvons notre affaire à 1€ et une vieille religieuse tout de blanc vêtue pour
nous indiquer où se cache l’horodateur.
Nous entamons la visite de la remarquable église « Sant’ Anastasia » ; le billet
d’entrée inclut la visite de 4 églises dont le Duomo et le prêt d’un audio
guide en français.
Je suis séduite par
la voûte décorée de motifs végétaux sur fond clair et les piliers de marbre
rose de Vérone.
Deux bénitiers supportés par 2 bossus, les gobbi,
nous accueillent. Nous cherchons vainement le blason des Scaligeri (ou
des Scalinger) constitué d’une échelle et d’un chien ; seul le lion blanc
sur fond noir nous est visible.
Le joyau
de cette église semble être la fresque de Pisanello, Saint Georges délivrant la princesse Trébizonde du dragon (1436)
mais comme il est difficile de l’apprécier
car abîmée et haut placée, une vidéo située en dessous et à hauteur
d’yeux en rend la lecture plus facile.
Nous nous serions bien passés de tester les avantages de
l’Europe en matière de santé mais de dispensaire en pharmacie grâce à la carte européenne, nous n’avons à
débourser que 4 € correspondant
aux frais d’ouverture de garde.
Nous n’en revenons pas et croyons entendre 40 € mais le client qui
patiente derrière nous confirme la somme en français.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au restau
« 500 lires » (Bar& cuccina via Brennero 85 Pescantina) et
mangeons à 22 h en terrasse des pâtes variées après un spritz de rigueur.
Mais... que ça fait envie tout ça. A commencer par la belle image des vignes qui me fait déjà saliver.
RépondreSupprimerAh... Italia... il faut que j'y retourne, et dans pas longtemps. Je ne me lasse jamais de toute cette beauté, et douceur de vivre..
Merci pour ces très belles images qui me consolent de ne pas y être.