Le commissaire, flegmatique, sensé, le dit lui-même :
« Un film
policier qui montre des choses telles qu’elles se passent vraiment ?
Croyez-moi, vous ne voudriez pas voir un truc pareil. Une vraie enquête je veux
dire. On use un sacré paquet de semelles mais pas en galopant avec un feutre
sur la tête et un 9 mm
à la main. Tout le monde aime ces gamineries avec James Cagney, et les épisodes
où Joe Friday et Franck Smith pourchassent des truands à sales tronches avec
des vestes à revers et des balafres sur la gueule. Mais ça, comparé au monde
réel, c’est vraiment des comics. »
Par contre, les regards hallucinés en couverture annoncent
bien les trois récits incroyables qui vont s’entrecroiser habilement : la
victime, sa sœur, le condamné.
« Aux yeux de
Dieu, je suis innocent. Mais dans mon cœur, je suis coupable. Je suis désolé. Si profondément
désolé, si sincèrement désolé. »
Le criminel qui a avoué est condamné à la chaise électrique,
la sœur de la victime est venue assister à l’exécution. Le commissaire qui a
mené l’enquête pense que tout n’est pas si simple, d’où une histoire passionnante, avec ce qu’il
faut d’enfance malheureuse, de vie sans amour pour bâtir des scénarios
surprenants où les notions de coupable
et d’innocent se brouillent adroitement.
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