L’humour, le trait délicat et les couleurs douces de la
dessinatrice qui me réjouissent depuis un moment http://blog-de-guy.blogspot.com/2011/11/josephine-penelope-bagieu.html
évitent le pavé édifiant, en servant la cause féministe avec une efficacité
toute féminine, légère.
« Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent »
figure en titre les deux volumes de 170 pages chacun.
Depuis les Vosges où l’histoire de « La femme à barbe »
aurait pu être anecdotique, jusqu’à l’Uttar Pradesh en Inde avec « La reine
des bandits », les biographies enjouées bien que parfois dramatiques sont
passionnantes.
De tous pays, de tous temps, elles forcent le destin, depuis
quatre siècles avant J.C. pour Agnocide déguisée en homme pour
exercer ses talents de gynécologue, jusqu’en 1992 pour la première femme noire
dans l’espace.
Récemment, j’avais entendu parler d’une actrice de cinéma
qui était aussi une inventrice, constamment renvoyée à son joli minois et dont
on a exhumé bien tard les travaux menant au GPS. De Joséphine Baker je
connaissais un peu plus que ses bananes ; la résistante, avait été
proposée pour le Panthéon. Mais en dehors de Peggy Guggenheim et de Katia
Krafft vulcanologue, je ne savais rien de telle journaliste opiniâtre, de cette
activiste syrienne de bonne famille, d’une avocate lanceuse d’alertes, de Wu Zetian devenue impératrice de Chine, de Christine
née George, d’une gardienne de phare à Long Island ou d’une travailleuse
sociale au Libéria …
Il est passionnant de prendre connaissance de la vie de la
créatrice des Moumines, d’une exploratrice, voire de celle qui a inventé le
maillot de bain, ou encore d’une chef apache …
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