Le marcheur partage poétiquement ses savoirs des
protozoaires jusqu’aux étoiles, des temps précambriens jusqu’aux villages qui
se vident.
« J’aime les pierres venues du fond des mers, j’aime leur mémoire
friable mais fidèle. J’aime que sur elles la nature ait gravé sous forme de
fossiles, les mille lithographies de nos genèses. »
Il porte la plume depuis les images de son enfance
« Les merveilles du monde » insérées dans des tablettes de chocolat
jusqu’aux mystères des forêts, libellules et crapauds, abeilles et éphémères,
géranium et permafrost, vaches et lions, roman de renart et Félix le chat…
Des articles de diverses provenances vont fouiller à la
racine des mots quand sang et sève, bras et branche ont la même étymologie,
dans l’intimité des animaux et des plantes, celle des hommes.
Alors le péché véniel de répétition d’un bon mot : « A Vézelay on croit, à Chablis on a
cru » , s’oublie dans le foisonnement des observations fines, des
notations poétiques, des digressions prémonitoires d’un écolo précoce,
conséquent et bon vivant.
« C’est vrai le
ciel a une odeur. Pas une odeur de lait comme pourrait le faire croire ce mot
trompeur de galaxie mais une odeur d’ozone, d’aisselle d’ange, de coup de
foudre en cours et d’orage à venir. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire