La photographie du programme de la saison à la MC 2 m’avait séduit, qui promettait des hommes
volants. A l’issue du spectacle après une pluie de plumes sur la scène, si des
flocons de neige nous avaient attendus dehors, nous aurions pu croire à la
magie, à la poésie.
Mais comme il est dit par le maître des
cérémonies :
«Dans la vie, je fais
plein de choses. Mais dans mes rêves, rien, zéro. J’encule mes rêves. Bonne
nuit.»
Les textes sont accablants, la musique et la danse
époustouflants.
Traduction du titre : « Malgré le désir et la
volonté »… puisqu’ils le disent. Mais alors par intermittence.
En ce qui concerne les textes déclamés en toutes langues,
sans liens évidents, les happy fews doivent comprendre ; pas moi. Après
tout, ne s’agit-il que de bruits destinés à napper une partition qui par
ailleurs appelle la danse, absolument.
Mais si, il y avait des messages antispécistes :
c’est que les lapins sont tout doux et criminel qui les ingurgite.
A l’heure où les dompteurs dans les cirques s’apprêtent à
pointer à pôle emploi, les hommes à crinières, beaux, garantis sans graisse
animale, font éclater leur animalité : « houba houba » et
galopades.
Je m’émerveille
à chaque fois de la précision des chorégraphies, elle est encore plus étonnante
quand elle semble émerger du chaos. Après tant d’intensité et d’inventivité lors
des parties dansées, des vidéos nous laissent respirer. Mais ces films loufoques
où il est question d’un marchand de cris avec acteurs marchant à crapoton sont
bien abscons. Si je m’étais fait à ces absurdes intermèdes théâtraux ou filmés
attendus de la part de la troupe belge, mes voisins de fauteuils plus sévères
ont modéré ma première approche enthousiaste pour ne retenir que de magnifiques
gestes, des lumières séduisantes, des coordinations fascinantes et oublier les
bavardages.
On m'a fait la pub pour ce spectacle. Oui, il était peut-être bien.
RépondreSupprimerTu sais que je deviens intégriste.
Je ne mange pas de lapin parce qu'il y a trop d'os dedans, et je préfère le poulet.
Sinon, je continue à féliciter ma belle fille d'avoir tué les poules dans le temps. Même sans trop d'états d'âme.
Les lapins sont mimis, mais ils sont un fléau en Australie où je pense qu'il y a plein de gens qui aimeraient bien faire un grand auto da fé avec.
Il y en a marre de l'Homme proie qui va bientôt occire son.. prochain tout en se félicitant d'être végétarien et aimer les animaux comme lui-même...
Ça doit être la 3000ème fois que je te rappelle qu'Adolf fut végétarien...
A méditer pour les proies, ou se pensant, parmi nous...
Je crois qu'elles sont moins gentilles qu'elles ne se l'imaginent.
(ouuuh, chic, tu as vu qu'en français le mot "prédateur" est au masculin alors que le mot "proie" est au féminin ?... je me demande ce que ça veut dire...Il me semble qu'en Latin, les substantifs sous la forme "or" sont des ACTORS, et au masculin.)
Autre chose.
RépondreSupprimerIl vaut mieux savoir discerner Dionysios là où il est. Tu sais, Dionysios, le dieu "nouveau", celui qui intervient pour abolir la conscience lourde de lui-même que l'Homme traîne depuis si longtemps. Le dieu qui fait entrer en transe.
J'ai des amis qui me disent qu'ils n'ont plus aucun besoin de savoir ce que disent, ou veulent dire les paroles dans les chansons qu'ils écoutent. (D'où un certain engouement pour l'anglais chanté que le Français ne maîtrise pas si bien que ça..)
Pourtant, la musique qui est écrit par des compositeurs, et des AUTEURS est savamment composée pour marier musique et texte. Le plaisir qu'on peut avoir à entendre, et comprendre comment la musique se marie avec les mots est raffiné pour moi.
J'ai du mal à penser qu'il y a du raffinement dans la transe... et je ne veux pas de la transe.
Pourquoi taper comme un malade sur l'obscurantisme "religieux" pour embrasser la transe en lieu et place ??