Je dois évoquer, pour ceux
qui me font des cadeaux, quelques traits des héros de cette BD puisqu’elle m’a
été offerte de toutes parts.
A s’en tenir au titre :
si la vieillesse nous est commune, chez moi les rouges braises contestataires
sont tombées en cendre, alors que les papis de la série sont des
anticonformistes toujours très verts, des anars maintenus, la tête près du
bonnet, qui malgré les chairs flasques ont gardé la fibre révolutionnaire.
Peut être avons-nous de ressemblant
ce côté grincheux, qu’à quatre lignes d’ici je vous fais savoir.
Alors que j’avais
apprécié les précédents
celui - ci m’a paru
entrer dans un logique marchande, exploitant un filon, tirant à la ligne, en
contradiction avec un éloge de la marginalité joyeuse, une constante pourtant chez ces
auteurs collant à l’actualité.
Cette fois une ZAD s’est
installée près d’une usine amenée à s’agrandir en empiétant sur le territoire
d’une sauterelle dite « la magicienne dentelée » qui donne son titre
à cette quatrième livraison de 56 pages. Le dessin est vigoureux, les personnages
hauts en couleur comme on dit quand on ne veut pas dire caricaturaux, mais
c’est le lot de bien des BD et de celle là va être tiré un film avec Pierre
Richard et Eddy Mitchell qui seront très bien dans le genre rigolo sur fond
social.
Merci mes jeunes cadeauteurs.
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