dimanche 20 décembre 2015

En avant marche ! Franck Van Laecke Alain Platel.

Le spectacle est total qui parle de la mort sous des airs de fanfare.
La danse est là, quand par exemple dans une ultime performance le désespéré à la brioche de bon vivant est porté par son partenaire.
Le théâtre bien sûr en des langues diverses mais intelligibles tant il va à l’essentiel.
La musique  est des plus éclatantes avec tant de cuivres si poignants aussi quand ils s’apaisent.
On disait « harmonie » municipale le plus souvent pour ces formations, telles l’ensemble musical de Villard-Bonnot intégré à la fête qui a joué Verdi, Malher, Schubert devant une paire de majorettes, dont le rapport à l’adolescence est celui des grands-mères encore bien vertes dans leurs habits dorés.
Un des joueurs de trombone  doit désormais jouer des cymbales depuis son cancer à la bouche.
Il lui faut apprendre à « quitter la table ».
La fragilité de la vie, les solitudes, « En avant marche » comme on dit « haut les cœurs »
Il y a de la déraison belge, du sentimentalisme, chez le metteur en scène  dont nous venions de voir  un « coup fatal »
et plus loin en arrière « For Pina »
Bien sûr que nos impatiences excités par tous les zapages peuvent se calmer au théâtre, mais  l’intensité autour d’un sujet ambitieux  a tendance à se diluer quelque peu en une heure quarante.

2 commentaires:

  1. Guy, c'est quoi, ce spectacle ? C'est où ? Je n'arrive pas bien à comprendre de quoi il s'agit, mais probablement parce que je suis de plus en plus... déconnectée..

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