Ces 125 pages n’ont pas eu de signification pour moi.
Le titre en était attirant en ces temps de lourdeurs et
fournissait l’occasion de retrouvailles avec l’auteur de « L’insoutenable
légèreté de l’être » qui accompagna un printemps à Prague.
En ouverture, une méditation sur le nombril nous relie à des
souvenirs d’une littérature sensuelle, originale, mais l’auteur insiste et le
sujet devient creux comme le reste de conversations entre des personnages sans
consistance, sans existence, les « excusards ».
Des évocations de la vie de Staline et de la distance qu’il aurait
pris avec son propre pouvoir nous rappellent les vertus de l’humour quand
existait le rideau de fer, mais soulignent la difficulté de regarder la période
actuelle avec clairvoyance et grâce.
« Il n’y avait
qu’une résistance possible : ne pas se prendre au sérieux. Mais je
constate que nos blagues ont perdu leur pouvoir. Tu te forces à parler
pakistanais pour t’égayer. En vain. Tu n’en ressens que fatigue et
ennui. »
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