Lorsqu'en la saison qu'il gèle,
Vint au monde Jésus Christ
L'âne et l'bœuf tout près de lui,
L'âne et l'bœuf tout près de lui,
Le chauffaient de leur haleine
Que d'âne et de bœufs je sais,
Que d'âne et de bœufs je sais,
Se trouvant près de leur maître
Que d'âne et de bœufs je sais,
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !
Et dès que ces pauvres bêtes
Virent le poupon si doux
Ell' se mirent à genoux
Humblement baissant leurs têtes
Que d'âne et d'bœufs je sais
Qui pour tout se font la fête
Et dès que ces pauvres bêtes
Virent le poupon si doux
Ell' se mirent à genoux
Humblement baissant leurs têtes
Que d'âne et d'bœufs je sais
Qui pour tout se font la fête
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !
Mais le plus beau de l'histoire
Ce fut que l'âne et le bœuf
Ont ainsi passé tous deux
La nuit sans manger, sans boire !
Que d'âne et de bœufs je sais,
Sous la soie et sous le moire
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !
Qui n'en auraient pas tant fait !
Mais le plus beau de l'histoire
Ce fut que l'âne et le bœuf
Ont ainsi passé tous deux
La nuit sans manger, sans boire !
Que d'âne et de bœufs je sais,
Sous la soie et sous le moire
Que d'âne et de bœufs je sais,
Qui n'en auraient pas tant fait !
Bernard de La Monnoye
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