Les trentenaires peuvent être drôles et renouveler un récit d’histoires d’amour avec légèreté et intensité.
Ils citent Moustaki de ma génération huitarde, sans faire
nunuche :
« Pendant que je
dormais, pendant que je rêvais
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
Mon enfance est si loin, il est déjà demain
Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps »
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
Mon enfance est si loin, il est déjà demain
Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps »
Ils mentionnent Tanner et Munch sans être assommants.
Le reproche souvent fait au cinéma français de ne pas
mentionner le contexte social est ici assumé, voire revendiqué. Le film à la
fois mélancolique et subtil, très écrit, donne une impression de liberté par la
sincérité des acteurs qui commentent leur vie sans être dupes, tout en restant disponibles
et empathiques. Le ton est celui des BD de « Monsieur Jean » de
Dupuis et Berbérian : entre bobos on se comprend.
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