« Conversations avec mon grand père ».
Nous partageons les anecdotes et le bon sens fortifiant d’un pittoresque vigneron bourguignon sans le vernissé habituel des hommages au terroir.
Le nonagénaire a commencé à consommer du vin en pension à 10
ans, il y avait alors un quart de litre pour 4 garçons et un litre à 14 ans, il
reconnait les terroirs au hameau près, même si pour les millésimes c’est plus
délicat sauf pour les cuvées exceptionnelles.
Il a consommé 40 000 bouteilles, l’apéro ne comptant pas.
Il a consommé 40 000 bouteilles, l’apéro ne comptant pas.
Il nous distille quelques vérités sur les tricheries, les
snobismes du milieu. Son petit fils dans ses aquarelles restitue avec tendresse
ces années de plaisir marquées pendant longtemps par la guerre. Ses dessins
sont moins à mon goût.
Sur le linteau d’une cave:
« Les vins de
Savigny sont vins nourrissants, théologiques et morbifuges ».
Cette BD peut reprendre la formule à son compte en célèbrant
avec humour, une tradition, tout en nous éclairant sur les évolutions, et en
nous faisant part de textes de Edmondo de Amicis qui décrit d’une façon
savoureuse les effets du vin suivant les personnalités.
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Dans Libé du week end. Cliquez sur l'image pour aggrandir.
Ça donne envie, merci.
RépondreSupprimerEt le dessin de Libé est bien aussi. Perso... j'ai une banane... je boycotte les sacs de femme maintenant.