mardi 28 juin 2011

La vierge froide et autres racontars. JØrn Riel, Gwen de Bonneval, Hervé Tanquerelle

Les nouvelles du Norvégien habitant du Groenland pendant les années 50 conviennent parfaitement au format BD, quand le fantastique se mêle à l’humour pour agrémenter les longues nuits de solitude polaire avec quelques hommes d’exception.
Quand il fait bon être dormeur, aimer les boissons fortes avant que
« le jour soit devenu assez clair pour qu’on puisse reconnaître les chiens ».
Les mâles sont rudes entre eux, et le cuisinier chinois à la recherche de trous de respiration des phoques depuis l’en dessous de la banquise est de bonne constitution, comme le lieutenant qui voulait régenter- le fou - tous ces hommes ; il devra patienter dans sa crevasse.
Les paroles rares peuvent devenir envahissantes au moment des retrouvailles.
Un coq va tenir jusqu’au premier lever de soleil après avoir été un compagnon réconfortant durant la longue nuit.
Si nous ne pouvons nous mettre tout à fait dans la peau de ces hommes au regard singulier, la fortune d’un tatoueur qui fit un tour là bas est bien cocasse.
La seule femme présente dans ces récits est un fantasme qu’on se refile de l’un à l’autre pour quelques peaux. C’est bien raconté.

1 commentaire:

  1. Retrouvez l'adaptation théâtrale des racontars Arctiques de Jorn Riel à paris !


    En novembre 2011 au Funambule !!!

    Le Funambule - Montmartre

    53 Rue Saules, 75018 Paris

    Métro : Lamarck - Caulaincourt

    tel/résa : 01 42 23 88 83

    www.funambule-montmartre.com

    Les Etoiles Polaires se jouent du mardi au samedi à 21h30 tout le mois de novembre 2011 --- la représentation dure 1h20.

    Le Pitch : Ah le grand nord !

    Vivre au grand air dans une nature fantastique et sauvage ! Survivre seul avec son traîneau et ses chiens, au pays des ours blancs...

    Sauf que sur la Côte Nord-Est du Groenland, on n'est pas tout seul et qu'on ne choisit pas ses compagnons de baraque.

    Sauf qu'un ours blanc c'est une tonne de rage pure qu'on n'entend même pas débouler avec le vent qui vous hurle dans les oreilles.

    Sauf qu'il fait nuit la moitié de l'année et qu'on passe son temps bourré à l'alcool de patate à trébucher sur des merdes de chiens gelées pour s'étaler parmi les carcasses de boîtes de corned-beef.

    Heureusement qu'il y a Emma. La plus brillante des étoiles polaires... »

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