 Rarement les critiques et les spectateurs  n’ont été autant d’accord pour apprécier une œuvre.
Rarement les critiques et les spectateurs  n’ont été autant d’accord pour apprécier une œuvre. Malgré ma tendance à me méfier des unanimités, je me joins aux louanges pour ce film d’Audiard qui met l’esthétique au service de la politique, où une histoire bien racontée transcende le documentaire. 2 H 35 d’intensité. Et ce n’est pas parce que c’est devenu un lieu commun que cela n’est pas vrai : « la prison est l’école du crime ». Le jeune qui arrive pour six ans en centrale, ne sait pas lire, mais n’hésitera pas à tuer. La violence qui fait détourner le regard à plusieurs reprises, éclate dans la conversation, après un café. La candeur se mêle au mépris le plus féroce. La noirceur des destins qui se cognent à tous les murs dans le milieu carcéral, est aussi le fruit des violences de la société, son image exacerbée. Quand l’administration abandonne le pouvoir aux caïds dans ses tôles, est-ce seulement la pénitencière qui est en cause ?
 
 
[1]Toujours pas vu mais au programme.Vous avez un coup d'avance.
RépondreSupprimer[2] Pourquoi ce goût qui me semble se répandre pour la négation abusive: "Rarement ... n'ont été .." pour "Rarement ... ont été ...". Il n'y a là qu'un renversement du style direct: "Ils ont été rarement .." et pas un renversement de: "Ils n'ont été que rarement ...". Non?
Merci de votre attention. Je laisse l'erreur pour nous permettre d'apprendre.
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