C’est pas la fête du père dans ces 85 pages que Kafka consacre au chef de famille qui lui a dit : « je te déchirerai comme un poisson ». De quoi vous donner quelques frissons et occasionner quelques volumes. La culpabilité s’ajoute à une dévalorisation constante ancrée par cette violence mais aussi échafaudée par l’auteur de « La métamorphose » dans un labyrinthe qui l’enfonce dans la récrimination sèche : « une indifférence comme la mienne-froide à peine dissimulée, inentamable, puérilement désarmée, terriblement complaisante et poussée jusqu’au ridicule-une telle indifférence chez un enfant à l’imagination fertile mais froide, je ne l’ai jamais retrouvée nulle part ailleurs ».
Vive papa Noël, papa-gâteau et les nouveaux pères.
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