 Hugues Dayez qui mène les entretiens avec des membres de la séduisante maison d’édition « l’Association » est un connaisseur ; tout le contraire d’un journaliste qui parle surtout de lui-même. Il révèle bien ses huit interlocuteurs qui ont dépassé le stade de la sempiternelle définition du statut de la B.D.
Hugues Dayez qui mène les entretiens avec des membres de la séduisante maison d’édition « l’Association » est un connaisseur ; tout le contraire d’un journaliste qui parle surtout de lui-même. Il révèle bien ses huit interlocuteurs qui ont dépassé le stade de la sempiternelle définition du statut de la B.D. Ce sont des artistes à l’univers cohérent, riche, original.
Blain est bien dans son monde maritime,
Blutch plus urbain qui se révèle un grand coloriste,
David B. et ses cauchemars,
De Crécy à la plume légère et aux ombres inquiétantes,
Dupuis et Berberian nous tendent un miroir charmant et ironique,
Guibert à l’encre leste aux cadrages vifs,
« Le dessin, c’est vraiment l’acte de regarder dans ce qu’il a de plus charnel, cela consiste à sentir physiquement la forme des choses à travers l’outil qu’on est en train d’utiliser »,
Rabaté d’Ibicus et ses recherches,
Sfar à la production tellement abondante.
Tous font référence à Hergé, Franquin, mais apportent par leur virtuosité, le plaisir que nous aurions à visiter une galerie enchantée où l’on raconte des histoires dans la beauté, l’étrangeté.
L’occasion fournie d’aller jouer sur les territoires de l’enfance ajoute des raisons à mon attachement à cet art.
 
 
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