dimanche 1 mars 2009

Cabrel : des roses et des orties.

Après le Souchon des villes, le Cabrel des champs.
Le meilleur vendeur français 2008 a livré un dernier album, bien accueilli, après quatre ans de maturation.
Quelques accents de flamenco, le troubadour gascon contente son public d’images simples :la vie est faite de roses et d’orties. A voir sur Daily motion, les clips de ses aficionados, type calendrier des postes où quand il est question de fruits, la corbeille est là, mon œil critique s’écarquille.
Et en même temps je m’en veux de ne pas me laisser aller à l’innocence des halos sur prairies fleuries.
« On est lourd, tremblant comme des flammes de bougies »
Je ne sais si je dois saluer la sincérité ou repérer la facilité.
La recherche de la rime peut amener à des tableaux enluminés, plus qu’à un réel qui risquerait d’être brutal
« Adossé à un chêne liège, je descendais quelques arpèges, par un après midi pluvieux ».
Humide et inconfortable, pourtant la mélodie vous embobine.
Nous avons besoin de ces accents nostalgiques où glisse « le manteau de l’enfance » même si l’image est mal ajustée. Ces « cardinaux en costume » indifférents au monde qui saigne, ce n’est pas nous, toutefois les illusions sont évanouies : « les chansons se fanent ».
« Les gens nous aiment et puis nous laissent
Et c’est sans doûte mieux »

1 commentaire:

  1. Je m'avoue pour Cabrel sans réserve , depuis ses débuts.
    J'aime beaucoup ce dernier album, sans même vos petites réticences.

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