Potaches, enfantins, puisqu’il est question de
« tétés », les carnets de l’auteur pour la jeunesse, sont gentiment
amusants.
Avec une bonne dose d’autodérision, le sérial looser ne fait pas de
mal à celles qui l’affolent et nous allège du poids pesant en ce moment sur les
hommes, souvent présentés comme de lourds machistes ou de toxiques
masculinistes.
Son plaisir pris à dessiner de douces rondeurs est bien
innocent sous des traits vifs plus caricaturaux qu’érotiques.
Un autre volume intitulé « Les femmes sont
folles » avec écrit en petit (« de moi ») annonce lui aussi une
série d’anecdotes personnelles habilement racontées, pleines de scrupules sous
forme de dialogue avec son éditeur Lewis Trondheim.
Il pense que passer pour un homosexuel lui permettra de
mieux draguer les filles, ou rêve de devenir une fille pour se palper les nichons.
« Une meuf ça
parle beaucoup »mais« il faut bien
dire ce qui est… sans elles, le monde serait moins rigolo… Plus de maîtresse
d’école, plus de chanteuses, plus de caissières de supermarché, plus de
copines, de petites sœurs ni de mamans, plus de grands-mères… »
Bon enfant.

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