Biographie d’un auteur catalan entre 1975 et 2014, de la
mort de Franco à la réinstallation des bouteilles de gaz butane dans les foyers
espagnols en raison de la hausse des prix de l’énergie.
Le titre pourrait laisser
croire au paradis indépassable de la
jeunesse alors que ces 150 pages illustreraient, à mes yeux, plutôt la fameuse
formule de Paul Nizan :
« J’avais vingt ans.
Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie.Tout menace de ruine un jeune homme : l’amour, les idées, la perte de sa
famille, l’entrée parmi les grandes personnes. Il est dur à apprendre sa partie
dans le monde. »
Comme souvent, histoire personnelle et arrière plan social
sont mêlés, loin des images d’une « Movida » colorée par Almodovar. A
Barcelone, loin aussi de la magie du tiki-taka du Camp Nou, la guerre civile demeure présente et violence, drogues, chômage, marquent les corps.
« Sérieux les
mecs, on peut pas passer sa vie à fumer des joints et à écouter AC/DC. »
Le petit
garçon de neuf ans des débuts, toujours avec des amis très présents et une
famille aimante, trouvera une compagne fidèle et compréhensive comme l’a été sa
mère, il va réussir à vivre de sa passion, le dessin.
Belle histoire de réussite alors. On se demande pourquoi d'autres n'y arrivent pas de nos jours...
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