Autobiographie à l’époque de l’enfance et de l’adolescence
dans une famille bourgeoise expatriée en Argentine revenue en France puis
repartie en Guadeloupe.
Une conscience féministe s’éveille parmi les mystères de
l’église, la violence d’un père absent, l’omniprésence masculine des héros historiques,
de la littérature, à l’exception de La « Pucelle d’Orléans » et de la
vierge Marie.
« La chose qu’on ne dit pas »
devient le premier sujet de curiosité, de doute, de
douleur, quand déboulent les premières règles et que sa jumelle attire les
garçons.
Une anecdote familiale annonce habilement le sujet : une
grand’ tante s’était enfuie de la chambre nuptiale en criant : « Il
veut m’enlever ma culotte ». Tout le monde en rit ou s’applique à rire :
l’ignorance, les pudeurs, les maladresses sont héréditaires.
La
vigueur, l’honnêteté, la clarté du scénario sont compromises par un dessin qui m’a
semblé artificiellement maladroit. Le
négligé dans le trait est devenu un style, mais les personnages trop éloignés
de la forme humaine y perdent de leur humanité. Pourtant il est d’émouvants vilains
petits canards.
Désolée, je ne trouve pas ça drôle, et toujours ce graphisme affligeant qui traduit le désir idéologique de "se rapprocher de nous" pour ne pas nous "dépasser" ? Bof.
RépondreSupprimerCela me semble terriblement lointain le moment où j'avais honte d'acheter un paquet de tampons au supermarché et mettre ma marchandise sur le tapis. Terriblement loin, tout ça. Et assez affligeant les gloussements, la fausse ? pudeur attachée aux choses du corps, avec toutes ses humeurs.
Oui, il m'arrive de rire, mais pas trop de cet humour là. Et le discours sur l'innocence des enfants, il me sort par les oreilles aussi. Les enfants... premières victimes de notre besoin affligeant de nous sentir "grands" pour les "protéger". Non, Guy, je ne suis pas du même bord que ce que j'entends dans la presse de masse.