mardi 16 mars 2021

Un monde terrible et beau. Eleanor Davis.

Le titre m’avait attiré et bien que le milieu boisé dans lequel vivent les protagonistes soit éloigné du mien, la question essentielle de mettre un enfant au monde se pose évidemment, tant de sombres perspectives se présentant à ceux qui envisagent cet acte de confiance en la vie.
Un couple vit dans une caravane, lui, cool, préfère fumer des herbes que construire l’habitation promise, elle, s’occupe d’une vieille dame, milite contre les armes chimiques et les restrictions aux libertés aux Etats-Unis dans une dystopie située dans un avenir proche.
La jeune femme  qui figure en couverture ne cueille pas des cerises comme au temps de la chanson, mais des muscadines qui sont une variété de raisin.
Il y a d’autres choses à picorer dans ce portrait d’une Amérique clivée, peu aimable, où apparaissent des personnages qui relativisent un idéalisme qui pourrait être sirupeux, alors qu’un scénario linéaire aux dessins simples rendent cet album de 150 pages agréable à lire.

 

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