mardi 9 mars 2021

Les petites distances. Camille Benyamina Véro Cazot.

En milieu jeunes urbains, la copine de Max ne sait plus qu’elle vivait avec lui depuis 4 ans, celui-ci est tellement effacé que sa psy ne fait, elle non plus, pas attention à lui et ses parents l’ont oublié.
Il est transparent, et se permet sans tapage d’exister dans l’intimité des autres. 
Il trouvera une certaine place chez une belle rouquine : son fantôme chassera les démons imaginaires de la jeune fantasque.
Bien que les relations plus sexuelles qu’amoureuses soient abondamment et délicatement traitées, l’évanescence du personnage principal ne fournit pas prétexte à des inventions torrides comme celles du « Déclic » de Manara.   
On finit par se montrer indifférent aux aléas de la relation du discret Max avec Léonie bien que le premier chapitre s’intitulant: «  le parfum imaginaire des fleurs artificielles » laisse espérer quelque poésie. Celle-ci est présente, mais trop étirée en 176 pages, elle devient elle aussi trop discrète, parmi de douces couleurs au cours d’un tendre scénario.

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