En milieu jeunes urbains, la copine de Max ne sait plus qu’elle
vivait avec lui depuis 4 ans, celui-ci est tellement effacé que sa psy ne fait, elle non plus,
pas attention à lui et ses parents l’ont oublié.
Il est transparent, et se permet sans tapage d’exister dans
l’intimité des autres.
Il trouvera une certaine place chez une belle rouquine :
son fantôme chassera les démons imaginaires de la jeune fantasque.
Bien que les relations plus sexuelles qu’amoureuses soient
abondamment et délicatement traitées, l’évanescence du personnage principal ne
fournit pas prétexte à des inventions torrides comme celles du « Déclic » de
Manara.
On finit par se montrer
indifférent aux aléas de la relation du discret Max avec Léonie bien que le premier
chapitre s’intitulant: « le parfum imaginaire des fleurs
artificielles » laisse espérer quelque poésie. Celle-ci est présente, mais
trop étirée en 176 pages, elle devient elle aussi trop discrète, parmi de
douces couleurs au cours d’un tendre scénario.
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