au bout de 35 chapitres, je n’ai pas ressenti une once de
déception.
Je n’ai pas manqué les rendez-vous du jeudi soir, me
réjouissant d’entrer dans la dépendance propre aux spectateurs qui ne sont pas
novices comme moi en matière de série.
Il est bon aussi de partager des émotions avec un large
public assurant le succès de cette production exigeante et populaire d’Arte.
Aimant contrarier ceux qui ne savent exprimer que critiques et ne vivre qu'en opposition, j’ai été comblé dans mon parti pris d’aimer voir les
personnages évoluer et j’ai trouvé par ailleurs le tricotage de l’intime le
plus secret et du général le plus explosif parfaitement mené.
Les destins peuvent être tragiques ou aller vers des happy
end prometteurs, la parole étant le remède dispensé par un être qui sait
davantage aider ses patients que d’être à son avantage au sein de sa famille.
Les souffrances qui entravent la liberté sont exprimées après un accompagnement
personnalisé qui ne se substitue pas au libre arbitre de chacun mais permet de
l’éclairer.
Les acteurs devenus
familiers étaient en situation pour donner le meilleur d’eux-mêmes avec leurs
silences expressifs pouvant prendre leur temps, et nous surprendre.
Si les policiers donnaient leur avis à chaque fois que passe
un film les concernant, une chaîne spéciale n’y suffirait pas; cette fois des
psychologues sollicités, nous ont rassurés en disant que toutes les séances ne sont pas
aussi éprouvantes. Cette profession est
souvent convoquée d’une façon mécanique comme recours au moindre
problème mais nous sortons de cette banalisation, en nous asseyant en face du divan
pour comprendre combien les spécialistes peuvent aider à aller au cœur des
douleurs; humains forcément humains.
Oui, j'ai beaucoup entendu parler de la série en bien, et nous nous sommes dit... en famille, que nous allions faire un tour pour voir à quoi ça ressemblait...
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