Les temps sont bousculés, l’ancien chanteur de Louise Attaque
« Et je voudrais
que tu te rappelles
Notre amour est éternel
Et pas artificiel »
vient de sortir un album solo avec la participation de Souchon.
Mais je ne le connais pas encore, alors que je viens tout juste de découvrir ce CD de 2018.
La voix accroche et le contraste est délicieux quand il
chante en duo avec Vanessa Paradis, « Tu
me manques (pourtant tu es là) »
« La vie d’une
étincelle, un rayon
La surface de la
terre, les saisons »
Chez lui, il y a du Bashung, avec qui il a collaboré, mais
les couleurs fluo, la géométrie glacée de l’habillage architecturé du livret ne
s’accorde pas, à la sensibilité qui s’exprime dans nombre de morceaux.
« J’entends des
voix »
« J’entends trouver
le bonheur »
Et que s’affirme l’incertitude : « Je veux bien, je ne sais pas » :
« Je veux bien
fendre l’armure »
Jusqu’à « N’être
personne »:
« Une image
envolée
Des battements de cœur
irréguliers »
Car « J’ai
tellement peur » :
« De devenir
aigri
De manquer de
pudeur »
Au « Début »
sent déjà la fin :
« Ratée ratée
ratée
Je t’ai ratée »
« Dedans il y a
de l’or » mais pas toujours :
« Le mot encore
Dedans il y a
fin »
C’est que « La
question » est toujours là:
« Est-ce qu’elle
est l’heure de venir ?
Est-ce qu’elle est
toujours ou parfois ? »
Je ne crois pas que « Hope »
soit l’histoire d’un fleuriste, mais plutôt une question de mémoire
enfuie :
« Tu ne connais
plus le nom des fleurs du jardin
Tu ne connais plus le
nom des fleurs »
Et c’est bien dit :
« Tu dis pourquoi sans
même dire un mot ».
Au bout d’une vie, où se sont succédé « Le jour et la nuit » :
« Suis le moment
Elle me dit fuis le
miroir »
Quelle musique reviendra ?
Celle là conviendra, rauque alanguie ; elle paraitra nouvelle.
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