jeudi 8 octobre 2020

Le MAMC Saint Etienne.

En art contemporain Sainté est plus accessible que le Magasin de Gre
Cette année nous sommes revenus au MAMC, Musée d’Art  Moderne et Contemporain, presque vide.
Une 1ère  exposition concerne  Maurice Allemand, le conservateur qui a créé le musée.
Il a  cherché à allier techniques et arts de son temps dans le même lieu et a acquis des œuvres  du XIX° et XX° : Greuze,  Carpeaux, Picasso, Matisse et son « Algue verte », de l’art africain,  des peintures de Delaunay, des collages, de l’abstraction….
Nous interrompons la visite pour une halte au restau du musée, « le carré des nuances »: au menu, merlu sauce palourde  et petits légumes suivi d’un café gourmand .
Nous retournons découvrir les expositions temporaires proposées : Le corps perceptif de Robert Morris présente de grands morceaux de feutre découpé dont un ressemble terriblement à une œuvre de Viallat visible dans l’exposition des collections de M. Allemand. Le feutre a été travaillé aussi pour donner de  grandes structures  en L, debout, couchées, assises.
Dans la 2ème  salle,  des miroirs sous forme de cubes démultiplient les images et dans la 3ème  trainent des débris de métal bois et feutre répandus au sol.
L’exposition d’Alexandre Léger s’appelle « Hélas rien ne dure jamais ». Son travail  manifeste une grande influence de la médecine, des ordonnances médicales, de l’anatomie, les productions occupent tous les espaces des supports, à la manière de l’art brut.
« L’équilibre des blancs » de Firenze Lai tourne autour de personnages à grandes et grosses jambes et petites têtes, trop à l’étroit dans leur cadre.
Nous sortons de toutes ces expos sans grand enthousiasme, avec l’impression une nouvelle fois  que l’art contemporain est en panne d’inspiration, de nouveauté, de surprise, ne parlons pas d’émotion.

 

1 commentaire:

  1. Je partage entièrement votre.. diagnostique de l'art contemporain. Même si on rend les musées gratuits, on ne me fera pas venir. Dans le temps, je me délectais de la lecture de Jean Rouch, et Paul Virillo. Je ne parlerai pas d'imposture, à quoi bon ? mais plutôt de prétention creuse, dans le style "la grenouille qui voulait...".
    Malheureusement, la démocratisation du processus "créatif" n'a pas fait du bien à l'art...

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