En art
contemporain Sainté est plus accessible que le Magasin de Gre
Il a cherché à allier
techniques et arts de son temps dans le même lieu et a acquis des œuvres du XIX° et XX° : Greuze, Carpeaux, Picasso, Matisse et son
« Algue verte », de l’art africain,
des peintures de Delaunay, des collages, de l’abstraction….
Nous interrompons la visite pour une halte au restau du musée,
« le carré des nuances »: au menu, merlu sauce palourde et petits légumes suivi d’un café gourmand .
Nous retournons découvrir les expositions temporaires proposées : Le corps perceptif de
Robert Morris présente de grands morceaux de feutre découpé dont un ressemble
terriblement à une œuvre de Viallat visible dans l’exposition des collections
de M. Allemand. Le feutre a été travaillé aussi pour donner de grandes structures en L, debout, couchées, assises.
Dans la 2ème
salle, des miroirs sous forme de
cubes démultiplient les images et dans la 3ème trainent des débris de métal bois et feutre
répandus au sol.
L’exposition d’Alexandre Léger s’appelle « Hélas rien ne dure jamais ». Son travail
manifeste une grande influence de la médecine, des ordonnances
médicales, de l’anatomie, les productions occupent tous les espaces des
supports, à la manière de l’art brut.
« L’équilibre des blancs »
de Firenze Lai tourne autour de personnages à grandes et grosses jambes et
petites têtes, trop à l’étroit dans leur cadre.
Nous sortons de toutes ces expos sans grand enthousiasme, avec
l’impression une nouvelle fois que l’art
contemporain est en panne d’inspiration, de nouveauté, de surprise, ne parlons
pas d’émotion.
Je partage entièrement votre.. diagnostique de l'art contemporain. Même si on rend les musées gratuits, on ne me fera pas venir. Dans le temps, je me délectais de la lecture de Jean Rouch, et Paul Virillo. Je ne parlerai pas d'imposture, à quoi bon ? mais plutôt de prétention creuse, dans le style "la grenouille qui voulait...".
RépondreSupprimerMalheureusement, la démocratisation du processus "créatif" n'a pas fait du bien à l'art...