Borges n’a jamais eu le prix Nobel, mais un de ses
compatriotes vient de l’obtenir : c’est de la fiction.
Cet écrivain argentin revient dans son village natal qu’il a quitté il y a trente ans.
Cet écrivain argentin revient dans son village natal qu’il a quitté il y a trente ans.
S’étant inspiré des personnages rencontrés dans sa jeunesse
pour bâtir une œuvre qui lui a apporté la fortune, il va devoir servir les
intérêts divers de ses concitoyens pendant son court séjour.
Sous des allures de comédie, ce film, qui mérite bien des
honneurs, développe le thème de l’écart entre la réalité qui peut dépasser
l’imagination et inversement.
Les personnages pittoresques ne sont pas des pantins d’une
usine à gags, ils permettent d’entrer vivement dans le débat concernant la
« post vérité » qu’on n’ose même pas appeler « mensonge ».
Il est question de la fracture culturelle, du temps qui
passe, de la fidélité à soi même, de courage, de sincérité, et d’ennui, sans une once de mépris.
Les grincements qui font rire s’amplifient pour une montée
en tension parfaitement menée.
Quand s’avance le dénouement, les masques tombent.
Et l’humour nous sauve encore sur ce coup.
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