La tension monte dans
un couple en fin de course avec deux jumelles au milieu. Ce film juste d’un
jeune réalisateur laisse le spectateur former son opinion, voire choisir son
camp avec une fraîcheur bienvenue à propos d’un sujet souvent traité.
La forme elliptique quant aux conditions antérieures à cet
épisode nous permet de ne pas nous attarder
sur le souvenir des blessures occasionnées par quelques petitesses mais
ouvre aux contradictions. Les acteurs sont excellents. La sentence de Marthe
Keller, la belle mère, m’a semblé frappée au coin du bon sens, qui est ce qui
manque le plus à tous les protagonistes dans ces circonstances :
« Aujourd’hui,
on ne répare plus ; on jette, les chaussettes… »
Au-delà du symptôme des différends financiers, c’est de
la condition des hommes et des femmes dont il s’agit dans toute leur déraison
tellement humaine. Les petites peuvent recueillir quelques bénéfices
secondaires dans les relâchements des adultes trop préoccupés par leurs querelles.
Mais, depuis les hauteurs où règnent ces enfants, elles peuvent hériter de
quelques traumatismes bien cognés. En particulier quand on leur demande de
choisir à la place des grands quand ceux-ci ne tiennent pas leur place.
Oui, j'ai vu des extraits de ce film dans une séance parisienne.
RépondreSupprimerPeut-être on ira, peut-être pas.
L'ennui avec tant de... jettaison, c'est qu'on peut être autant celui ou celle qui est jeté que celui ou celle qui jette.
Cela est à la hauteur de notre inconséquence actuelle, Guy.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que nous ne sortons pas agrandis de cette inconséquence...