La poésie ne niche pas seulement dans les éditions
confidentielles autoéditées, elle est dans le dernier CD de celui qui a pris le
nom de la rivière de son village de Picardie, et dans la pochette élégante qui
l’accompagne.
Cette dernière
production agréable, permet de patienter en attendant le prochain Souchon, si
l’on aime la légèreté, la modestie, les hommes complexes, l’allégresse qui côtoie
la gravité, et l’amour qui n’en finit pas des s’inventer.
Sa sensibilité nous réveille bien plus que des exhortations péremptoires.
« Et toc un coup
du ciel, à nouveau la vie est belle
Pour un oui pour un
non, tout va bien pour de bon
C'est la crise, c'est
la crise qui m'épuise, rien à faire
C'est la crise, c'est
la crise, qui s'éternise, on va s'y faire »
Des chansons d’avril prometteuses mais qui se souviennent
d’une fin d’hiver incertaine.
« Le poids de mon
nom ridicule,
Ce fantôme à
particule,
Qui avance quand je
recule
J'espère que tout cela
va tenir sur mes épaules,
Pas bien gaulées, pas
baraquées»
Le nouveau papa parle de son enfant récemment venu au monde.
Sa voix est douce, et l’éloignement des fracas contemporains ne
nous fait pas de mal, tout en nous rappelant qu’on peut mourir en plein air.
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