Nous sommes à New York au pays du roi pognon, dans le milieu
des psys, des labos pharmaceutiques, où tout le monde prend ses pilules pour se
dessiner un sourire. Mais il y a du sang sur le parquet et les cuisines recèlent
des armes de destruction efficaces pour vous faire sursauter, les médias
s’emballent et les histoires d’amour, « les histoires d’amour
finissent… »
Tout l’intérêt du dernier
film du réalisateur de « Sex mensonges et vidéo » de 1989, est
dans les faux semblants que nous nous attendons à gober : alors comme il
se doit il ne convient pas de révéler l’issue de ces manipulations dont nous
sommes les complices consentants même si la conclusion s’étire pourtant un peu
au bout d’une heure quarante. L’actrice Rooney Mara, mystérieuse, fragile,
porte le film, l’emmène au-delà d’un divertissement qui ne laissera pourtant aucun
souvenir impérissable.
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