La Corée du Nord : Delisle, le canadien avait tiré, au
sein de cette contrée d’ennui, des
pépites d’humour subtil. Cette fois
c’est un Coréen, du sud, qui tient la chronique de ses journées qui n’en
finissent pas sur le chantier d’une centrale nucléaire au nord.
Le dessin vraiment raide s’accorde au vide des heures, aux
difficultés de communication avec ses compatriotes du Nord.
Des pages informatives viennent se glisser au milieu des
cases, où il ne se passe pas grand-chose, concernant les médias en Corée du
Nord, le nucléaire, la marche de la grande souffrance dans les années 90, le regard de monsieur Oh sur
le parti ouvrier et l’art et les artistes.
C’est un manhwa qui signifie BD en Coréen, que des
distinctions pour spécialistes séparent du manga. Comme à l’issue de certains
films lents, nous pouvons ressentir un certain apaisement une fois arrivés au
bout des 200 mornes pages.
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