Jean Honoré Fragonard le peintre des scènes galantes a son
musée dans sa ville natale grâce à
l’entreprise de parfumerie qui porte son nom, bien en vue dans la place parmi
les Galimard et autres Molinard.
Après avoir apprécié dans une boutique du vieux Grasse le
parfum « Cambouis » d’un créateur pour les délices olfactifs, présenté
dans sa burette aux fragrances presque trop discrètes, nous nous sommes rendus
à l’hôtel de Villeneuve rénové pour recevoir les visiteurs en route vers
le XVII°.
C’était le temps des robes soyeuses où une jeune fille
blanchette et rondelette délivrant un oiseau de sa cage le retient par un ruban
délicatement tenu entre deux doigts.
Quand elles se retrouvent à plusieurs à s’ébattre au bord de
la rivière, les eaux en bouillonnent.
J’aurais tendance à moins m’attarder sur les peintures religieuses, paysages, ou d’autres
charmants portraits plus conventionnels comme ceux de sa belle sœur Marguerite Gérard visible dans les murs.
Mallet (Jean
Baptiste) est aussi présenté, il sera un témoin du directoire et de
l’Empire, alors que son ainé est lié aux images qu’il a contribué à former
d’une époque où régnait la du Barry, dernière maîtresse de Louis XV.
Une lettre faisait toute une histoire.
ahh... là, Guy, tu me combles de bonheur, à exposer ( :-) ) ce que la culture française réussit à la perfection, et ce pourquoi, nous, les étrangers, l'adorons.
RépondreSupprimerTant de raffinement, de délicatesse, de sensualité, de... luxe.
Merci, je ne connaissais pas le musée ; j'essaierai de faire un tour.
J'adore Fragonard.