mercredi 5 septembre 2012

XXI. Eté 2012.


Un entretien avec Jean Paul Kauffmann, dans la revue très imitée en vente dans les librairies, recèle plus de profondeur que le portrait d’Elisabeth Badinter  où l’héritière de la quatorzième fortune de France se voit quelque peu désacralisée. 
L’ancien otage expert en vin rejoint les choix de Pico Lyer un écrivain voyageur qui nous apprend que des gens sont prêts à dépenser 2285 dollars pour passer une nuit dans un hôtel perdu, justement parce qu’il est perdu, pour être privé d’Internet, il existe d’ailleurs des logiciels pour se déconnecter - huit heures.
« L’ado américain moyen envoie ou reçoit 75 texto par jour. »
La lecture des 200 pages trimestrielles de XXI permet de ralentir.
Cette fois nous allons en Amérique latine avec un pasteur qui fut un tueur professionnel, avec les mineurs chiliens ensevelis pendant deux mois, et dans un village du Mexique étouffé par les cartels et ceux qui devraient protéger les habitants.
Ce n’est pas le documentaire dessiné consacré aux difficultés des fils de la terre dans le Lot qui nous redonnera le moral.
Parmi ces misères,  un reportage photographique sur la reconstruction d’un homme en Sierra Leone, le portrait de la première femme camionneur en France, une jolie bande dessinée consacrée à des vétérinaires pour les éléphants du Laos, constituent cependant de réconfortantes  rencontres.

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