Un billet de Danièle Sallenave, à propos de l’usage du mot
« maman » à tout va, pointe nos régressions et Philippe Meyer qui use
si élégamment de la langue oralement, est également délicieux à l’écrit.
Le dialogue entre Thibault et Ronsavallon invités de Finkielkraut
mérite la reprise :
« le problème est
de vivre en égaux, et pas simplement d’être des égaux ».
Semprun, Laurette Nobécourt, Jan Fabre, Bourlanges, Jean
Rollin, Pasolini…
« La première
étincelle qui embrase l’Europe en fin 1847 est d’origine agricole.
Aujourd’hui
encore, plusieurs pays arabes se sont soulevés contre la vie chère. »
Pour revenir sur le printemps arabe, des brèves viennent
ponctuer des entretiens variés replacés dans une continuité historique. Par
ailleurs Robespierre se rappelle à nos
souvenirs.
L’autre thématique développée ce trimestre concerne la
psychiatrie, mais les urgences environnementales traversent les 190 pages depuis
le séjour de deux ans du philosophe Thoreau dans une cabane en 1845 jusqu’aux
malheurs des animaux qui subissent des souffrances inutiles avec par exemple un
format A4 comme surface réglementaire pour une poule.
Vancouver « une
ville occupée à devenir ce qu’elle sera » est parait-il la ville la
plus agréable à vivre du monde.
Et Raphaël Enthoven revient sur le mot
« changement » dans la routine électorale :
« le changement
comme d’hab’. »
Je dépose rapido ce billet, le numéro suivant vient de
paraître.
D'accord avec D. Sallenave.
RépondreSupprimerBientôt on priera en disant : Je vous salue Marie, maman de Dieu...