Avec le document distribué à l’entrée pour accompagner ce spectacle à la MC2, nous savons que nous
allons rencontrer une figure majeure de la danse, beaucoup copié dans les
années 2000, comme Pina Bausch le fut dans les années 90, Cunningham dans les
années 80 et Béjart dans les années 70.
Les figures sont classiques et la mise en scène
contemporaine ; beaux mouvements, beaux danseurs et belles danseuses, mais
leur énergie ne déborde pas du plateau dans la première partie avec une musique
de Berio difficile.
Par contre le morceau
« quintett » de la deuxième partie avec la voix lancinante « Jesus
Blood Never failed me » (le sang de Jésus jamais ne m'a trahi)
est émouvant tout en gardant la rigueur, la vitalité qui traversent toute la
représentation vivement applaudie.
La chute est inévitable, l’intensité, l’élégance n’y
pourront rien changer.
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